«La DSP a, depuis 2014, engagé des travaux de réhabilitation et alloué près de huit millions de dinars à cet effet. L'étanchéité, le revêtement des sols et des murs ont été refaits. La maternité, les salles de consultation, le laboratoire des analyses médicales et les salles de soins sont retapés. Elle a été aussi dotée d'une ambulance neuve et médicalisée. La chaudière a été également réparée», affirme Amar Saâdoun, le directeur de la polyclinique. D'après ce même responsable, l'établissement qu'il dirige a bénéficié d'une cagnotte de 150 millions de centimes par l'APW depuis plus de deux ans, «mais elle a été bloquée au niveau de la commune. Ce n'est que maintenant que l'APC nous informe qu'il faut un changement d'intitulé, d'ailleurs nous avons sollicité le président de l'APW pour le faire. Nous manquons aussi d'une nouvelle radiologie (rayons X) pour optimiser le rendement de notre structure», ajoute M. Saâdoun. Celui-ci lancera un appel en direction des services de sécurité «territorialement compétents pour répondre à nos appels de détresse, car parfois nous faisons face à des problèmes d'insécurité, notamment la nuit. Des intrus dérangent le personnel et même les malades». A signaler que la polyclinique de Souk El Tenine est la seule structure sanitaire digne de ce nom dans toute la région, couvrant une population estimée à plus de 70 000 habitants. Quant au projet d'hôpital inscrit au profit de la daïra de Maâtkas, il a été gelé suite aux restrictions budgétaires.