L'éclairage public est pratiquement inexistant dans les venelles et artères du lotissement. Quant aux routes, elles sont impraticables. Hormis l'artère principale, dont on a refait le goudron et qui est un chemin de wilaya, aucune route secondaire n'a été goudronnée. «En hiver, nous pataugeons dans la boue, en été nous faisons face à la poussière», confie un habitant du lotissement. Les habitants déplorent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeu pour leurs enfants. «Dans notre quartier, il n'y a pas de place pour les aires de jeu ou les stades de proximité. Toutes les assiettes foncières ont été utilisées pour la construction d'habitations», assurent-ils. «L'APC de Bordj EL Kiffan, dont dépend notre quartier, s'est limitée à refaire le revêtement de quelques artères principales, et les ruelles qui se trouvent dans les quartiers et lotissements d'habitation ont été négligées», ajoutent-ils. Outre le problème du manque d'équipements publics, plusieurs quartiers de la localité de Sidi Dris ne sont pas raccordés au réseau d'eau. Cette situation oblige les habitants à acheter l'eau au prix fort. «Notre quartier n'est pas raccordé au réseau d'AEP, ce qui nous oblige à acheter l'eau par citerne de 1000 litres. Nous avons formulé plusieurs demandes pour raccorder notre quartier au réseau de l'eau potable, mais rien n'a été fait. Cette situation dure malheureusement depuis une trentaine d'années», disent-ils. Signalons que dans ce quartier tentaculaire, se trouve un cimetière. Il arrive que l'artère principale de Sidi Dris soit bloquée par les voitures qui stationnent de part et d'autre de la rue. Les habitants se retrouvent coincés des heures durant. «L'aménagement d'un parking pour le cimetière s'avère une nécessité.»