Des médecins spécialistes, en neurochirurgie et en réanimation des CHU d'Alger, CHU de Blida, de l'EPH de Sidi-Ghilès et l'hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière de Paris (France) se sont donné rendez-vous une seconde fois à Tipasa afin d'animer des conférences et expliquer leurs expériences vécues dans leurs services respectifs. La journée sera prolifique. « Prise en charge de l'enfant cérébrolésé » ; « les particularités du traumatisme crânien chez l'enfant » ; « les particularités de l'anesthésie chez le petit cérébrolésé » ; « l'intubation difficile chez l'enfant et les alternatifs en urgence » ; « les abords vasculaires chez l'enfant » ; « prise en charge des coagulopathies traumatiques » ; « l'hypertension intercrânienne » ; « thromboses veineuses cérébrales » ; « la gestion des anticoagulants dans le cadre de l'urgence » ; « diagnostic de la mort encéphalique » ; « réanimation de la mort encéphalique dans l'optique du prélèvement des organes » ; « le médecin et la mort » ; « la coordination hospitalière des prélèvements d'organes et des tissus » seront les thèmes proposés par le comité scientifique et le comité d'organisation, présidés la Pr. en anesthésie et réanimation à l'EHS neurochirurgie de Cherchell, Salima Bouderra et ses collègues, médecins spécialistes. Cette année, les organisateurs ont su introduire une séance de travail dans leur programme. Une séance destinée aux infirmiers qui travaillent dans les services de réanimation et de neurochirurgie. En effet, le Dr. Lamine Abdennour, praticien hospitalier en anesthésie et réanimation au niveau de l'hôpital universitaire La Pitié-Salpêtrière (Paris), sera accompagné par un infirmier du même établissement parisien, afin d'animer cette séance spéciale. L'échange d'expériences sera enrichissant. Les débats de la 1ère édition avaient été fructueux et marqués par une franchise. A présent, les conférenciers et l'assistance seront mobilisés pour débattre sur les diagnostics, la gestion et les mécanismes relatifs aux dons des organes, afin de donner de l'espoir aux patients qui attendent la transplantation des organes, pour continuer à vivre. Un sujet tabou en Algérie.