De retour en sélection nationale après deux ans d'absence, le sociétaire de la formation allemande de Mainz, Chadli Amri, n'a pas eu le loisir d'évoluer mercredi soir face à la Serbie. Un retour qui ravit le joueur, malgré le fait qu'il n'a pas pris part à la rencontre, comme il nous l'expliquera à travers la fenêtre du bus qui s'apprêtait à quitter l'enceinte du stade olympique, seul moment où on a pu l'accosté, en raison de l'anarchie qui régnait à la fin de la rencontre dans le tunnel menant aux vestiaires. Il nous dira à ce propos : « Je suis très ravit de retrouver la sélection nationale après deux années d'absence. Il est vrai que j'aurais aimé jouer cette rencontre face à la Serbie, mais le plus important est que je suis parmi le groupe. » Amri et malgré le fait qu'il s'est échauffé pendant une bonne trentaine de minutes, n'a pas eu la chance d'enregistrer son retour officiel en compétition, puisqu'il ne sera pas incorporé par Saâdane. Une défection dont il explique les raisons : « Si je n'ai pas joué, c'est parce que tout simplement j'étais malade. J'avais de la fièvre avec 39,2° au thermomètre. Le médecin de l'équipe m'a interdit de jouer. Cela fait exactement 10 jours que je suis malade, mais je ne pouvais rater cette 1re convocation après tant de mois d'absence. » Pour ce qui est du match et de cette défaite lourde et inattendue, le milieu de terrain de Mainz dira : « Je pense que ce n'est pas le résultat qui compte. Il faut surtout mettre en exergue que c'est un bon test pour l'EN pour préparer la Coupe du monde. Il reste que c'est une défaite qui donne à réfléchir. Qui nous poussera à travailler encore plus, mais il n'y a pas de soucis à se faire pour autant. Il reste 3 mois avant le Mondial et je suis persuadé qu'on fera une très bonne Coupe du Monde », conclut Chadli Amri, content de retrouver la sélection.