Kedadra, Mhalis, Fouara et Ouled Arabe sont des tribus éparpillées tout autour des flancs des monts de l'Ouarsenis caractérisés par les cultures vivrières telles que l'oléiculture, l'aviculture, l'apiculture et l'arboriculture notamment, les figuiers et les glands. Les habitants de ces localités ne vivent que grâce aux revenus saisonniers très limités de ces cultures. Malheureusement, la période oléicole de cette année s'est annoncée remarquablement pauvre. Suite à un tel déficit, plusieurs familles ont eu du mal à supporter les dépenses des 3 mois qui suivent cette période et ce, en dépit de l'envol diabolique du prix du litre d'huile d'olive qui est passé de 350 à 950 DA. Le miel d'abeille, et malgré une abondante floraison, n'a pas marqué son apparition sur le marché et sa commercialisation s'effectue sobrement de bouche à oreille. En effet, en dépit des milliers des ruches distribuées aux campagnards, que ce soit par les services agricoles dans le cadre du soutien du FNRDA ou par la Conservation des forêts dans le cadre du PPDRI (Plan du programme de développement rural intégré), le litre de ce liquide a triplé son prix en culminant à 5 600 et 6 000 DA au lieu de 2 000 DA il y a quelques mois.