Le groupe Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT) fera son bilan les 15 et 16 janvier à l'hôtel El Aurassi. Selon nos sources, une note a été adressée par Lazhar Bounafaâ, PDG du Groupe, aux gestionnaires pour donner les résultats des contrats de performance signés en décembre 2017. «La réunion des 15 et 16 janvier concerne beaucoup plus la signature du contrat de performance, qui est devenu aujourd'hui une exigence, une condition et une obligation du CPE pour pouvoir évaluer et accompagner les gestionnaires et atteindre les objectifs», avait-il déclaré lors d'une récente rencontre sur le bilan de 2018 des activités touristiques et de l'artisanat, qui a eu lieu à l'hôtel Mazafran/Zéralda (Alger). Il y a des unités déficitaires et endettées. Il s'agit d'arrêter l'hémorragie et d'aller vers une réelle relance. La clientèle institutionnelle sauve la mise en apportant de l'argent aux hôtels El Aurassi, et à un degré moindre, à El Djazaïr. La priorité est donnée actuellement à la formation de la ressource humaine (3300 employés sont concernés, selon un planning précis). L'année 2019 sera dédiée à l'organisation du système d'information. «289 158 lits est un investissement énorme. Si 5 millions d'Algériens partent à l'étranger, cela veut dire qu'ils ont une qualité de vie, et ce sont des gens qui veulent découvrir. En matière d'hôtellerie, l'Algérie a fait le plein en attendant de régler quelques problèmes, le parc public représente 30 % sur les 300 000, en attendant de se mettre aux normes internationales». Pour lui, «nous sommes au stade de hammam traditionnel, il est temps d'organiser au niveau des centres thermaux cette activité pour recadrer cette activité, car c'est une demande nationale. La modernisation n'est pas un état de choses, mais un état d'esprit : nous avons au programme la modernisation, la réhabilitation, la restauration et l'extension, plus la formation et le système d'information». L'objectif 2019 est d'avoir «notre propre centrale de réservation». Le programme de réhabilitation a consisté à livrer 12 unités en 2017, 36 unités en cours de réalisation, qui seront livrées entre 2019-2020, et 7 unités en voie de lancement, des unités qui nécessitent un avis d'appel d'offres international. Il faut savoir une chose : nous n'avons pas d'entreprises ou de bureaux d'études qualifiés pour la réalisation. Il s'agit du Sofitel, du Mercure, du complexe touristique de Matarès Tipasa, le Grand Hôtel Oran et l'hôtel Albert 1er (Alger-Centre) en attendant que le CPE donne son accord. Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels les a accompagnés sur trois fronts : formation de «maîtres d'apprentissage», création de la filière d'excellence en matière d'hôtellerie et thermalisme avec le groupe Accor et l'Institut supérieur de Bordeaux et on a aussi travaillé sur la fiscalité grâce au FNAC. Concernant le flux touristique, il dira : «Nous avons 19 établissements au Sud (2300 lits) nous les avons atteints en deux nuits. La saison estivale a été caractérisée par l'implication de l'UGTA, donner un élan au tourisme (signature avec 33 fédérations) et la FNH permis plus de 112 000 familles. Le seul problème reste la gestion des plages».