Ces journées doctorales sous la conduite des professeurs Sâadane Braik et Hadj Miliani, responsable pôle Ouest dudit réseau, ne sont pas les premières du genre. Faisant de l'une de ses priorités, la formation des doctorants LMD de langue française à travers les axes didactique, littéraire et linguistique, cette institution, il faut rappeler, a déjà contribué à des rendez-vous académiques similaires par le passé, notamment aux universités d'Oran, Tlemcen et Mostaganem. Cette rencontre explique son organisateur, Pr Saâdane BraiK, «est une démarche raisonnée de la part des responsables afin d'initier les doctorants à produire des communications scientifiques de haut niveau. Je rappelle que le département des langues étrangères de Nâama nous a habitués, ces 4 dernières années, à des rencontres régulières et de haute facture. C'est un travail appréciable que réalise ce centre universitaire qui n'a pourtant que 7 années d'existence. Le mérite revient certainement au directeur, Professeur Abderrezak Marouf, et aux chevilles ouvrières de l'organisation, à leur tête le docteur Baghdad Remmas». Pas moins de 8 communications en littérature et en didactique ont été présentées la première journée par les doctorants LMD des trois universités. Les débats qui s'en sont suivis ont permis de constater encore une fois que de telles rencontres ne peuvent être que bénéfiques pour la formation universitaire. La matinée du 2ème jour a été consacrée aux sciences du langage : 4 interventions ont été proposées à un auditoire assidu et tout aussi intéressé que la veille. Avant de clore ces journées scientifiques, les membres du comité scientifique ont procédé à une synthèse des travaux et n'ont pas manqué d'émettre des observations et des recommandations par le biais desquelles ils orientaient les jeunes intervenants dans leurs démarches scientifiques futures. Comme annoncé dans le programme, à l'issue de cette rencontre, le Centre universitaire de Naâma a proposé une sortie à ses convives sur un circuit guidé à Aïn Sefra et c'est tout naturellement qu'une halte à la dernière demeure d'Isabelle Eberhardt s'est imposée à ces hommes et femmes de lettres.