Une journée d'études intitulée « Le système L.M.D : Approches du Terrain » a été organisée au centre universitaire de Aïn-Témouchent, par l'institut des lettres, des langues et le département de Français, en présence du directeur et des responsables des différents départements du centre universitaire, et à laquelle ont pris part les professeurs venus des différentes universités de l'Ouest du Pays, et les étudiants universitaires. L'assistance a été conviée à assister à plusieurs communications, notamment l'intervention du professeur Miliani Mohamed de l'Université d'Oran, ayant pour titre « Les formations professionnalisantes dans le LMD entre vœux (pieux) et réalités », suivie par celle du docteur « Benramdane Farid de l'université Ibn Badis de Mostaganem, sur le plan de développement pluriannel et méthodologie de montage des offres de formation (licence et Masters) dans les facultés de langues: le cas de Mostaganem. Après la pause –café, les communications se sont poursuivies par l'intervention du docteur Braik Saâdane, de la même université de Mostaganem, titrée « de l'analyse des besoins et de la conception des offres de formation LMD », avant de céder la parole à son collègue de l'université de Mostaganem, également, pour communiquer sur « les offres de formation et Canevas du MESRS ». L'après-midi a connu les interventions de M. Bouanani Farid de l'ENSET d'Oran sur « du système classique au LMD : passerelles ». Selon M. Bouterfes Bel-Abbès, directeur du département des lettres et langues du centre universitaire de Aïn-Témouchent, il y a une différence entre le système LMD et le classique, car le LMD véhicule la mentalité de l'entreprenariat qui fait l'université où le professeur accompagne l'étudiant afin qu'il puisse lui-même prendre sa destinée, son projet, son savoir-faire, le diplôme LMD (Licence, Master, Doctorat), comme on le sait, est universel, qui permet à l'étudiant de poursuivre ses études en LMD dans tous les pays officiant ce système. Ce système nécessite la formation des formateurs, l'implication de l'étudiant dans la prise de décision d'intérêt général à l'université et à l'étudiant, pour qu'il n'y ait aucun mur entre l'étudiant, l'enseignant et le rectorat. Il a donné comme exemple que les universités de Béjaïa et Constantine se trouvent au cycle doctoral dans le système LMD. Il nous a précisé que le département des lettres et langues ne doit pas se limiter aux lettres ou aux langues proprement dites mais qu'il se développe pour toucher la langue de tourisme, d'hôtellerie, de restauration, de presse et communication, d'arts, d'animation sportive etc… Tandis que le classique est attribué au salariat, car l'étudiant une fois qu'il décroche le diplôme pour avoir un salaire mensuel, loin parfois d'initiatives d'entreprenariat. Cette journée a été clôturée par des recommandations des séminaristes qui ont proposé qu'à chaque 04 mai, il sera organisé une rencontre nationale sur le système LMD au centre universitaire de Aïn-Témouchent, et non pas régionale, et ce après l'approbation du conseil national d'habilitation, les offres de formation, avec « quel LMD veut-on pour notre pays », mettre l'étudiant et l'université en rapport avec le partenaire, la création des ateliers pour évaluer le système LMD, création des cellules d'écoute pour que l'étudiant s'exprime en toute liberté, débattre ces problèmes afin qu'il soit épargné de l'esprit de violence, l'impliquer dans la prise des décisions des universités, et qu'il n'y aura plus de mur entre l'étudiant et le rectorat. Cette journée a eu un impact favorable parmi l'assistance aussi bien encadreurs, professeurs et étudiants qui ont souhaité que ce genre de rencontres se multiplie à travers nos universités.