La Journée internationale de la Femme a été célébrée, hier, dans l'indifférence. Les quelques associations féminines en activité ont tenté de combler le vide à travers l'élaboration d'un programme d'activités. A titre d'exemple, l'Association de protection et promotion de la femme artisane et l'Association de l'authenticité et la création ont rendu des visites aux malades, notamment les dialysés de l'hôpital « 240 Lits ». Á la maison de la culture, les hommes étaient plus nombreux que les femmes à écouter le discours prononcé par une responsable de l'UNFA qui trahit la réalité vécue par la femme algérienne. Car aucun des responsables locaux présents, malgré les éloges faits à la femme en cette circonstance sur ses « avancées », n'était pourtant accompagné de son épouse pour témoigner de la « crédibilité » de leur discours dédié à la femme et briser ainsi le tabou « ancestral », a-t-on relevé.