Les projets prévus dans le secteur de la santé sont destinés à répondre non seulement aux besoins de la population locale, mais également à ceux de la population venant des wilayas limitrophes. Le secteur de la santé dans la wilaya de Blida, couvrant plus d'un million d'habitants, a bénéficié d'une enveloppe de 250 milliards de centimes au titre du financement du programme de consolidation de la croissance pour l'année 2010, selon Houari M. Amine, directeur de la santé et de la population au niveau de cette wilaya. Ce dernier a souligné que ce montant a été dégagé pour prendre en charge les besoins grandissants des citoyens en matière de couverture sanitaire et combler les déficits, notamment en termes d'infrastructures et d'équipements. Améliorer la couverture sanitaire Les projets prévus sont destinés à répondre non seulement aux besoins de la population locale, mais également à ceux de la population venant des wilayas limitrophes. D'ailleurs, après ceux de la capitale, les hôpitaux de la wilaya de Blida demeurent très sollicités puisqu'ils disposent de plusieurs services sanitaires qui sont rares dans les autres régions du centre du pays. En effet, la wilaya de Blida abrite l'établissement hospitalier de Boufarik, spécialisé en maladies infectieuses, un service de pneumologie dans l'hôpital Brahim Tirichine (ex-Faubourg), le CHU qui est très fréquenté pour ses éminents spécialistes, le centre anticancéreux pour son matériel sophistiqué, ainsi que la médecine psychiatrique. En plus, Blida devra bénéficier d'un hôpital de jour d'une capacité de 60 lits, en attente depuis belle lurette, tout comme elle devra abriter le premier institut national spécialisé dans la greffe rénale et un important établissement dédié à la greffe et à la transplantation de manière générale. Pour cette année, la priorité est accordée à l'équipement, à la formation et aux soins de proximité. Dans ce cadre, une étude est prévue pour la réalisation d'une école de formation paramédicale de 400 places, ainsi qu'un complément d'équipements au profit du centre anticancéreux, l'acquisition d'équipements pour le service de traumatologie et l'extension des services de neurologie et d'ORL avec 42 lits et 4 blocs techniques. De même, il est prévu l'achat des équipements pour l'institut du rein, la réalisation d'un centre pour l'Alzheimer au niveau du Chu, l'étude et la réalisation d'un complexe pour mères et enfants, ainsi que la réalisation de trois polycliniques à Soumaâ, Meftah et Blida. Evoquant la situation actuelle de son secteur, M. Houari a déploré les faiblesses et contraintes qui peuvent entraver le bon fonctionnement du secteur et qui sont liées notamment aux ressources humaines, dont le manque du personnel paramédical et aux infrastructures du fait que la disponibilité des terrains fait toujours défaut.