Le président du MSP, Abderrazak Makri, avait « menacé » de démissionner si le Conseil consultatif décide de faire partie de la composante du prochain gouvernement qui devrait regrouper les partis FLN, RND, TAJ et MPA. Ce matin, Makri a animé une conférence de presse au siège du mouvement à El Mouradia, où il a souligné que le refus de son mouvement d'intégrer le gouvernement prouve que « les partis politiques peuvent être souverains, quand ils sont dotés d'institutions et non pas d'appareils guidés par téléphone (…)». Et d'ajouter : « les réformes politiques commencent au niveau des partis politiques ».
Le MSP, selon son président, est la première force politique en Algérie. « Nous aurions obtenu la première place, si les élections (législatives) n'étaient pas truquées », a affirmé Abderrazak Makri.