Dans 1 mois ou moins peut-être l'Algérie aura un nouveau gouvernement. Il est logique en effet de former un nouveau gouvernement à la suite d'élections législatives. Cela a toujours été le cas. C'est sur la base des résultats de ce scrutin législatif, prévu le 4 mai prochain, que se dessinera la composante de ce nouvel exécutif. Quel type de gouvernement après les législatives et avec quelle composante ? Dans 1 mois ou moins peut-être l'Algérie aura un nouveau gouvernement. Il est logique en effet de former un nouveau gouvernement à la suite d'élections législatives. Cela a toujours été le cas. C'est sur la base des résultats de ce scrutin législatif, prévu le 4 mai prochain, que se dessinera la composante de ce nouvel exécutif. Quel type de gouvernement après les législatives et avec quelle composante ? Une question qui taraude l'esprit des observateurs, mais il semble que la tendance est pour un gouvernement de coalition ou ce que certains partis qualifient de gouvernement d'union nationale. En tout cas ce ne sera pas un gouvernement exclusivement formé par le FLN et le RND comme c'est le cas actuellement et ce, même si ces deux partis politiques rafleront la mise obtenant la majorité absolue à l'APN lors du prochain rendez-vous électoral. Selon nombre d'analystes la conjoncture économique par trop difficile que traverse le pays plaide largement en faveur d'un tel gouvernement qui rassemblera un maximum de forces politiques. Face à la grave crise financière induite par la chute des prix des hydrocarbures et ses conséquences néfastes l'Algérie a besoin de rassembler toutes ses forces. En tout cas certains partis politiques en sont convaincus et ne cessent d'ailleurs de plaider pour une telle perspective. C'est le cas tout particulièrement du MSP qui a abondamment évoquée cette question lors de cette campagne électorale. Les dirigeants des deux partis qui partent avec les faveurs des pronostics ne semblent pas trouver d'objections à cette issue puisque, ni Djamal Ould Abbès, secrétaire général du FLN, ni Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, ne se sont distingués par des déclarations allant dans ce sens. Preuve sans doute de leur entière disponibilité à cohabiter dans un même cabinet avec d'autres forces politiques mêmes celles issues de l'opposition. Ainsi des partis comme le MPA d'Amara Benyounès ou le TAJ d'Amar Ghoul seraient plus que ravis de rejoindre le gouvernement tant ils soutiennent à fond le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La seule condition bien évidemment est de réaliser un bon score lors des législatives ce qui prouverait leur poids politique et leur représentativité. Dans l'opposition, et à l'exception de la mouvance islamiste, les candidats ne se bousculent pas au portillon. Le Front des forces socialistes (FFS) vient d'ailleurs de rendre publique sa position en mettant fin à toutes les conjectures. Le plus vieux parti de l'opposition ne compte pas faire partie du pouvoir. Car à travers sa participation aux élections législatives ce parti compte juste conquérir des "espaces politiques". "Tant que nous n'aurons pas concrétisé, grâce à la lutte politique et démocratique pour la reconstruction du consensus national, le passage pacifique, concerté et ordonné de la dictature à la démocratie, c'est-à-dire le passage à la IIe République, notre participation électorale ne peut en aucun cas déboucher sur une participation au pouvoir" précise le FFS dans son programme électoral. Il n'en est pas de même pour les islamistes en général et le MSP en particulier. Abderazak Makri, le président du MSP, multiplie les clins d'oeil en plaidant ouvertement pour la participation de son mouvement à la composante du prochain gouvernement. Une participation qu'il conditionne en fonction du score de son parti. Abdallah Djaballah et l'alliance qu'il a formé avec deux autres partis islamistes ne sont pas eux aussi contre l'idée de faire partie du nouvel exécutif. Une question qui taraude l'esprit des observateurs, mais il semble que la tendance est pour un gouvernement de coalition ou ce que certains partis qualifient de gouvernement d'union nationale. En tout cas ce ne sera pas un gouvernement exclusivement formé par le FLN et le RND comme c'est le cas actuellement et ce, même si ces deux partis politiques rafleront la mise obtenant la majorité absolue à l'APN lors du prochain rendez-vous électoral. Selon nombre d'analystes la conjoncture économique par trop difficile que traverse le pays plaide largement en faveur d'un tel gouvernement qui rassemblera un maximum de forces politiques. Face à la grave crise financière induite par la chute des prix des hydrocarbures et ses conséquences néfastes l'Algérie a besoin de rassembler toutes ses forces. En tout cas certains partis politiques en sont convaincus et ne cessent d'ailleurs de plaider pour une telle perspective. C'est le cas tout particulièrement du MSP qui a abondamment évoquée cette question lors de cette campagne électorale. Les dirigeants des deux partis qui partent avec les faveurs des pronostics ne semblent pas trouver d'objections à cette issue puisque, ni Djamal Ould Abbès, secrétaire général du FLN, ni Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, ne se sont distingués par des déclarations allant dans ce sens. Preuve sans doute de leur entière disponibilité à cohabiter dans un même cabinet avec d'autres forces politiques mêmes celles issues de l'opposition. Ainsi des partis comme le MPA d'Amara Benyounès ou le TAJ d'Amar Ghoul seraient plus que ravis de rejoindre le gouvernement tant ils soutiennent à fond le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La seule condition bien évidemment est de réaliser un bon score lors des législatives ce qui prouverait leur poids politique et leur représentativité. Dans l'opposition, et à l'exception de la mouvance islamiste, les candidats ne se bousculent pas au portillon. Le Front des forces socialistes (FFS) vient d'ailleurs de rendre publique sa position en mettant fin à toutes les conjectures. Le plus vieux parti de l'opposition ne compte pas faire partie du pouvoir. Car à travers sa participation aux élections législatives ce parti compte juste conquérir des "espaces politiques". "Tant que nous n'aurons pas concrétisé, grâce à la lutte politique et démocratique pour la reconstruction du consensus national, le passage pacifique, concerté et ordonné de la dictature à la démocratie, c'est-à-dire le passage à la IIe République, notre participation électorale ne peut en aucun cas déboucher sur une participation au pouvoir" précise le FFS dans son programme électoral. Il n'en est pas de même pour les islamistes en général et le MSP en particulier. Abderazak Makri, le président du MSP, multiplie les clins d'oeil en plaidant ouvertement pour la participation de son mouvement à la composante du prochain gouvernement. Une participation qu'il conditionne en fonction du score de son parti. Abdallah Djaballah et l'alliance qu'il a formé avec deux autres partis islamistes ne sont pas eux aussi contre l'idée de faire partie du nouvel exécutif.