– Douar Ben Ziane : Cadre de vie pollué aux abords de Oued El Hamiz Les lotissements d'habitation qui se trouvent aux abords de Oued El Hamiz, particulière-ment au lieu-dit Douar Ben Ziane, sont insalubres et pollués. Les odeurs qui émanent de l'oued obligent les habitants à fermer fenêtres et volets. En ce début de saison estivale, les odeurs s'accentuent rendant l'air irrespirable. «Les odeurs qui émanent de l'oued sont insupportables. Pourtant des solutions existent pour ce genre de problèmes», expliquent les habitants. En effet, afin de diminuer la concentration des odeurs, des solutions techniques existent. Elles ont été appliquées au niveau de l'oued El Harrach. Outre les odeurs nauséabondes, les habitants vivent au rythme des nuisances émanant du cours d'eau. «En été, nous sommes littéralement assaillis par les insectes. Nous devons protéger nos enfants en fermant toutes les issues de la maison. Le moindre relâchement dans la vigilance est synonyme de maladie. Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu'elles prennent en charge ce problème, car il y va de notre santé et de celle de nos enfants», concluent-ils. – Station de bus de Bachdjarah : Absence de commodités et anarchie La station de bus de Bachdjarah n'est plus en mesure de contenir le flux quotidien de voyageurs, de part son exiguïté et l'absence de commodités. La station est fréquentée non seulement par les bus de l'Etusa, mais également par les bus qui assurent le transport des étudiants vers les différentes facultés et instituts de la capitale. Les étudiants sont tenus d'attendre les bus dans une portion de la station qui n'est équipée ni d'abribus ni de quais. «Que ce soit en hiver ou en été, nous sommes contraints d'attendre les bus dans cet endroit qui n'offre aucune commodité», déplorent des étudiants. Si cette station n'offre aucun confort aux étudiants, ceci n'est nullement difficile à supporter. Le vrai problème pour ces étudiants est le manque de dessertes. Le transport universitaire n'assure les navettes entre cette station et les différentes facultés que par intermittence. En début de matinée, l'affluence atteint des pics élevés, mais les bus n'arrivent qu'au compte- gouttes, «le nombre d'étudiants est hallucinant, mais le nombre de bus est infime, ce qui crée des situations de bousculade», confie un étudiant. Et d'ajouter: «Il faut que les pouvoirs publics consacrent une station spécialement pour les étudiants avec toutes les aménagements», suggère-t-il.