Le coup d'envoi officiel de l'examen a été donné à partir du CEM Tandjoui, au quartier Gambetta. Pour la première journée, on a constaté que l'épreuve de langue arabe a été satisfaisante pour la majorité des candidats. Pour cette matière, ces futurs lycéens ont trouvé le sujet, qui traite du thème de la jeunesse, assez abordable. «J'ai bien travaillé dans l'examen d'arabe, par contre je ne pense pas que je vais avoir la moyenne en physique», dira Iman, une candidate rencontrée près du CEM Bensaïd à Maraval. «Le sujet de langue arabe était à la portée de tout le monde. Le sujet de physique l'était moins. Mais je pense que celui qui a révisé peut avoir au moins la moyenne», dira une autre candidate. Le directeur de l'éducation, qui a donné le coup d'envoi du BEM, a affirmé que, cette année, les épreuves sont caractérisées par une stabilité, ce qui va sûrement se répercuter sur les résultats. La première journée a été consacrée aux épreuves de lettres arabes et de physique, dans la matinée, et à l'éducation islamique et l'éducation civique, dans l'après-midi. A la deuxième journée, il y aura comme épreuves, les mathématiques et l'anglais, dans la matinée, et les sciences naturelles dans l'après-midi. La troisième et dernière journée sera réservée aux épreuves de langue française et à l'histoire-géographie pour la matinée et à la langue tamazight dans l'après-midi pour ceux qui ont opté pour cette langue. Les résultats déterminants pour accéder au palier secondaire seront connus la fin du mois. Pour obtenir le BEM, les candidats doivent avoir une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Autre possibilité pour les recalés : l'admission se fera sur la base de la moyenne obtenue au BEM additionnée à la moyenne annuelle de contrôle continu divisé par deux. En 2016, le taux de réussite à l'examen du BEM a été de l'ordre 67% à Oran. Notons que dans cette wilaya, 71 centres d'examen ont été retenus alors que deux établissements scolaires ont été réquisitionnés pour la correction.