«Depuis l'année 2015, aucun programme d'aide n'a été concédé à notre commune», nous fait savoir un membre de l'exécutif communal, informant que plusieurs dizaines de dossiers de souscription sont en instance de traitement. Les prétendants à cette formule de logement qui, faut-il le souligner, a le vent en poupe, languissent dans le désarroi. «Depuis que j'ai déposé mon dossier, voilà plus de 15 mois maintenant, je n'ai cessé de me rapprocher des services de l'APC pour m'enquérir de l'évolution de la situation. La réponse a été invariablement la même : pas de nouveaux programmes», affirme un demandeur de logement Fonal du village Tighermine. Astreint, lui aussi, à un long poireau, un souscripteur du village Amagaz dira que «le Fonal représente pour la population locale l'unique chance d'étrenner un logement, dans la mesure où les autres formules n'ont pas encore droit de cité à M'cisna». Des souscripteurs des villages Ighil Meloulen, Sidi Saïd et Ighil Ouantar, nous ont fait part de leur crainte de voir cet espoir entretenu durant des lustres se muer en grosse désillusion. Le déficit de la communication officielle sur ce dossier, confient-ils, ne fait que cristallier leurs doutes et renflouer leur inquiétude.