Une décision qui semble réconforter les concernés qui ont repris, jeudi, leur activité dans l'espoir de tirer un trait définitif sur le problème des créances et de ses conséquences. Pour rappel, les concernés sont entrés, lundi, dans une grève illimitée, pour dénoncer le non-paiement de leurs situations. Cette grève de trois jours a engendré plusieurs perturbations dans la collecte des ordures ménagères. Les concessionnaires avaient interpellé les autorités pour qu'une solution soit trouvée au problème. Plusieurs quartiers de la ville croulent sous les ordures en raison de la grève de ces entreprises privées, sous-traitantes avec la commune d'Oran pour la collecte des déchets ménagers. Cette grève a été entamée il y a cinq jours par les entreprises privées, quasiment toutes créées dans le cadre de l'Ansej et ayant une convention avec l'APC. Par cette action de protestation, elles dénoncent le fait de n'avoir pas été payées depuis plus d'un an, plus précisément depuis 2015. L'arrêt de 150 camions à bennes n'a pas été sans plonger les rues et les cités d'El Bahia dans un décor apocalyptique, les services d'hygiène de la wilaya et ceux de la ville ne pouvant vraisemblablement pas assurer le service minium pour préserver la salubrité publique. Les 150 camions exploités par ces sous-traitants ont déjà été à l'arrêt en mars 2017, suite à un même mouvement de grève illimitée et pour les mêmes raisons, à savoir le non-paiement de plusieurs mois de retard par l'APC d'Oran. Du côté de l'APC, le maire d'Oran par intérim nous a déclaré que «cette grève est illégale». Et d'ajouter qu'aucun préavis de grève n'a été déposé par les gérants de ces entreprises : «Ils n'ont même pas avisé les services communaux de la DHA pour qu'elle puisse renforcer son programme de collecte.» Quant à leur revendication, il dira qu'il s'agit purement d'un problème de trésorerie.