Ce qui cause d'énormes préjudices financiers à cet organisme qui a entamé une nouvelle campagne de recouvrement des loyers impayés. Le premier responsable de l'OPGI d'Oran a déclaré que cette action n'est pas la première du genre. Il a ajouté qu'à la lumière des autres campagnes de recouvrement, les créances impayées sont passées de 76 milliards en 2014 à 69 milliards de centimes en 2017. L'OPGI a mis en place une série de mesures pour pousser les locataires insolvables à régler leurs factures. En plus des opérations de rééchelonnement des créances, de nombreux locataires ont été traduits en justice. Toutefois, certains locataires n'ont jamais payé de loyer depuis l'attribution de leur logement. L'OPGI préfère régler à l'amiable les arriérés de loyers des locataires par le biais d'un paiement par tranches, même lorsque les créances impayées sont importantes. A défaut, la machine judiciaire sera actionnée contre les bénéficiaires des habitations publiques locatives et autres locaux de commerce redevables des factures cumulées pendant de longues années. L'annulation des contrats de location et l'expulsion représentent un ultime recours. L'Office détient un patrimoine immobilier de 35 267 unités (appartements 33 545 et 1772 locaux commerciaux). Pour rappel, à Oran, 90% du patrimoine immobilier de l'OPGI est loué. Près de 32 000 logements sociaux sont ainsi proposés à la cession.