Le manque de classes dans les grandes agglomérations a réduit le taux d'inscription. L'enfant en âge préscolaire ne trouve que difficilement sa place, et beaucoup de parents sont dans l'incapacité d'inscrire leurs enfants, alors que le préscolaire est obligatoire depuis 2009. Conséquences: déperditions scolaires, difficultés de concentration, échecs professionnels…pour les enfants qui n'ont pas fréquenté de maternelle ou de classe préparatoire avant leur scolarisation. Depuis 2015, et pour donner plus de chances aux enfants, la direction de l'éducation a décidé d'augmenter le nombre d'élèves par classe, en le portant à 30 au lieu de 25. Mais en vain. Nombreux sont les enfants de 5 ans qui ne trouvent pas de place au niveau des écoles primaires. Certains parents ont jeté leur dévolu sur les écoles privées ou les crèches, qui ont des classes de préscolaire. D'autre part, à Oran, à chaque rentrée scolaire, le problème de la surcharge des classes se pose avec acuité. Dans le but de lutter contre cette situation, les services concernés engagent une course contre la montre pour se doter de nouvelles structures scolaires. Ainsi, il est prévu l'ouverture de deux lycées à El Braya et Canastel et deux écoles primaires à Tafraoui et Bir El Djir, au lieu d'une quinzaine d'établissements (6 lycées, 2 CEM et 7 groupes scolaires) comme annoncé, il y a quelques semaines, par la direction des équipements publics. Pour la prochaine rentrée, le 6 septembre prochain, 342 464 élèves des trois cycles se dirigeront vers leurs établissements respectifs, soit une hausse de 6440 élèves par rapport à l'année scolaire 2016-2017.