Le dernier bilan livré par les services de la prévention sanitaire de la wilaya d'Oum El Bouaghi fait état des pathologies enregistrées durant l'année passée et qui, si l'on se réfère aux chiffres, ont connu une évolution inquiétante. D'autant qu'il s'agit de maladies évitables dans une grande proportion de cas. Il a été enregistré donc un grand nombre de cas d'hépatite A, B et C, et c'est surtout cette dernière qui inquiète de par sa fulgurante propagation et sa gravité. Les services de la prévention font part dans leur bilan de 87 cas, dont 34 à Aïn Beïda, 22 à Aïn M'Lila et 17 à Meskiana, alors que les autres localités semblent prémunies contre cette maladie, puisque n'enregistrant qu'un nombre infime de cas. Comment se fait-il que cette maladie ait connu un tel pic en l'espace de quelques années ? Où contracte-t-on ce virus contre lequel il n'existe aucun vaccin ? se demande-t-on. L'autre maladie qui préoccupe les pouvoirs sanitaires est la tuberculose, qu'elle soit pulmonaire ou extra-pulmonaire. Les chiffres sont toujours en hausse : 133 cas pour la première et 129 pour la seconde. Les localités où l'on a recensé le plus de cas sont Aïn Beïda, Aïn M'Lila, Aïn Fakroun et Oum El Bouaghi avec, respectivement, 19/40, 34/26, 19/24 et 19/14. Durant l'année écoulée, la fièvre typhoïde a connu un certain recul avec 26 cas recensés. Par ailleurs, la brucellose fait encore parler d'elle. Elle est due à la consommation de lait cru. Sur un autre registre, les intoxications alimentaires ont fait 170 victimes qui ont toutes été prises en charge par les structures de soins.