Les services de la police judiciaire mènent, depuis quelques jours, une enquête sur l'attribution illégale d'au moins une trentaine de logements sociaux de type F1 par l'administration de l'OPGI. Les consignes émanant du ministère de l'Habitat et les décisions du premier responsable du pays s'agissant de l'interdiction de leur attribution, ne semblent pas trouver bon entendeur du côté de l'office, dont la gestion est éclaboussée par d'autres scandales financiers. Les attributaires répartis à travers les communes de Sedrata, M'daourouch, Merahna et plusieurs cités du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras ont été destinataires d'attestations officielles, dûment visées par l'administration de l'OPGI (copies faisant foi). Ayant, probablement, eu vent de l'ouverture d'une enquête, cette dernière a émis un deuxième document où elle qualifie de « provisoire » ladite attribution (document faisant foi). Les services de la gendarmerie nationale ont, de leur côté, récemment ouvert une enquête sur une grave affaire de détournement d'importantes quantités de ciment au nom de projets fictifs, certifiés par des cadres de l'OPGI, de connivence avec 7 entrepreneurs locaux, apprend-on auprès de sources concordantes. A rappeler que l'été dernier, une hausse vertigineuse des prix du ciment avait provoqué un blocage au niveau de plusieurs projets d'utilité publique.