Coiffés par un centre d'impôts (CDI) d'envergure wilayale, ces centres de proximité sont implantés dans les communes d'El Hadjar, Aïn El Berda, Berrahal et El Bouni, avons-nous appris de sources financières. Et si pour le centre de la wilaya, la mission est la gestion des dossiers fiscaux des entreprises suivies au régime du réel non éligible à la direction des grandes entreprises (DGE), ainsi que l'ensemble des professions libérales, pour ceux de proximité, ils sont en charge, entre autres, des entreprises individuelles soumises au régime forfaitaire. «Ces centres contribueront considérablement dans l'augmentation des recettes d'imposition, notamment en ces temps de crise», affirme-t-on. Cependant, force est de critiquer la qualité des ouvrages devant abriter ces institutions financières. En effet, celui de Annaba est dans un état de délabrement avancé. Outre les malfaçons ayant été «omises» par l'entreprise réalisatrice, cette nouvelle construction est devenue actuellement un urinoir public la journée et un lieu de débauche durant la nuit. D'aucuns s'interrogent sur la réception définitive des travaux, dont la qualité laisse à désirer. «Encouragés par l'inoccupation des lieux, les passants n'hésitent pas à soulager leurs vessies sur les murs de la bâtisse. Une fois la nuit tombée, drogués et alcooliques s'y abritent pour s'adonner à leur addiction», dénoncent les riverains, qui interpellent le wali de Annaba pour prendre en charge ce problème en accélérant l'occupation des lieux par les nouveaux locataires. Quant aux malfaçons, elles peuvent être corrigées par l'entreprise réalisatrice au fur et à mesure de l'exploitation des lieux.