Selon Sofiane Ykhlef, membre de la société civile, cette localité qui a vu le jour en 1988 et qui compte sept quartiers, a grandement besoin d'opérations de réhabilitation, telles que l'aménagement des trottoirs, la mise en place de l'éclairage public, l'ouverture d'un dispensaire au moins pour les cas ne nécessitant pas de déplacement, des abribus pour se prémunir soit du soleil ou de la pluie pour les citoyens qui sont obligés d'aller jusqu'à Bousfer, soit pour faire leur marché, ou étudier, à cause de l'éloignement des infrastructures scolaires. Les habitants souhaitent également la réalisation d'un marché de fruits et légumes, et surtout la mise en place d'une ligne de transport de voyageurs desservie par un nombre suffisant de bus pour aller à Aïn El Turck ou à Oran. Un autre point soulevé par les habitants est la mise en place d'un emplacement fixe pour une décharge publique qui serait contrôlée et ainsi éradiquer les points noirs qui attirent les chiens errants et surtout les sangliers. Les promesses des responsables ont mis un peu de baume dans les cœurs des habitants qui n'avaient pas manqué de relever tous ces manques, dont l'anarchie qui caractérise l'espace vert et l'état catastrophique du mur de protection contre les risques d'inondation de l'oued et des boues de la montagne qui surplombe la localité et l'invasion des phacochères. Le maire sortant avait déclaré que la commune procédera en urgence à la réparation de ce mur qui a cédé à cause du manque de piliers lors de sa construction et que dans le cadre du Plan de développement communal PCD, des opérations de développement et d'amélioration du cadre de vie seront programmées dans les sept quartiers de Ouadite, à l'instar de Akid Lotfi, Sidi Bekheir et Zohors, entre autres, dont la mise à niveau du réseau d'assainissement qui est, selon les habitants, défaillant et dont les couvercles ont été volés par les récupérateurs de ferraille faisant courir un grand risque aux piétons, surtout les enfants et les automobilistes. Mais à ce jour, rien n'a été entamé. Les habitants de Ouadite espèrent qu'avec la venue d'une nouvelle composante de l'Assemblée populaire communale, tout changera. «Nous souhaitons que l'on commence par le gaz de ville pour éviter le calvaire de la bouteille de butane, ses pénuries, son prix exorbitant et surtout ses risques d'explosion, qui sera suivi du goudronnage des rues pour en finir avec la poussière suffocante en été et la gadoue en hiver qui entravent les déplacements des grands et petits et même les conducteurs les plus chevronnés, qui peinent à manœuvrer leurs véhicules», renchérit Ahmed, un retraité de l'administration.