Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a également rassuré les étudiants quant à la levée de tout obstacle dans l'accès aux cursus supérieurs. Il a précisé qu'il «n'y avait aucun problème à ce que les étudiants issus de l'ENS poursuivent leurs études en post-graduation (master)». M. Hadjar a indiqué que son secteur «prenait en charge toutes les demandes des diplômés de l'ENS en matière d'ouverture de spécialités en master, et ce, sans exception, que ce soit des revendications d'ordre professionnel ou académique». Pour ce qui est de la contractualisation des diplômés de l'ENS avec le ministère de l'Education nationale et de leur revendication de travailler dans leurs wilayas de résidence, le ministre a expliqué que «certaines spécialités sont ouvertes dans des wilayas mais non dans d'autres», affirmant que «le principe en matière de recrutement obéit aux besoins du secteur de l'éducation nationale». A ce propos, le ministre a précisé que le département de l'Education s'efforce à rapprocher les nouveaux enseignants de leurs lieux de résidence, ajoutant que ce ministère permet le transfert après 3 années de service. 15 584 diplômés des Ecoles normales ont bénéficié d'un recrutement dans le secteur de l'éducation entre 2014 et 2017, a indiqué le ministre. Une commission «permanente» entre le ministère de l'Education nationale et le ministère de l'Enseignement supérieur a été installée ce jour, au terme de 4 rencontres intersectorielles portant sur les Ecoles normales supérieures. Cette commission vise à faire des ENS des pôles d'excellence pour parvenir à une école de qualité. Pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, cette commission aura à faire un diagnostic et à arrêter les stratégies de recrutement jusqu'en 2025.