La Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO) aspire à développer ses services dans le cadre d'une mise à niveau qui doit, selon son directeur, s'inscrire dans l'option de la modernité. La CCIO, qui emploie une trentaine de personnes, projette de rehausser son budget de fonctionnement dont seulement 10% sont prélevés directement sur les cotisations. C'est dans ce contexte qu'Abdelkader Tab souhaite lancer plusieurs opérations de coopération entre divers organismes. Le premier et non des moindres concerne l'installation d'un réseau intranet entre la CCIO et la CNAS. Ce projet, qui est inscrit pour cette année, sera suivi par un service de mailing qui touchera l'ensemble des 4500 adhérents. La confection d'un logiciel est également au programme du directeur. Actuellement, une campagne de collecte des données des adhérents est menée tambour battant par une équipe de sept jeunes diplômés. Les données recensées à ce jour ont atteint un taux de 60%, selon Abdelkader Tab. Par ailleurs, la reprise des missions à l'étranger est aussi à l'ordre du jour. Sur ce plan, aucune mission oranaise d'inspection et de prospection des marchés à l'extérieur n'a pu être effectuée en 2009. Annonçant un bilan « globalement satisfaisant », le directeur ne cache pas son amertume sur le nombre des cotisants. « Huit cents adhérents sur 4500 ont payé leurs cotisations qui varient entre 1 000 et 6 000 dinars par an. »