Au menu de cet événement organisé par la circonscription des forêts de Mchedallah, une exposition sur la faune et la flore de la montagne, de la poterie, ainsi que le mode de vie en montagne, etc. Malheureusement, cette célébration est presque passée inaperçue. Seules deux associations étaient présentes, Civisme et tourisme Tala Rana et Tala Goudhi. Quant aux visiteurs, il n'y avait que quelques curieux. Pourtant, les établissements scolaires se trouvent à quelques mètres du lieu ayant accueilli les festivités. Un travail de sensibilisation au profit des écoliers aurait été le bienvenu. A noter aussi que dans la wilaya de Bouira, les massifs montagneux occupent environ 30% de la superficie totale de la wilaya estimée à 4454 km². On trouve dans cette zone des dizaines de villages peuplés par des milliers de personnes. Il s'agit notamment du versant sud de la chaîne du Djurdjura, dans tout le nord de la wilaya, la chaîne des Bibans, au sud-est, et l'Atlas blidéen, au sud-ouest. Cependant, la biodiversité fragile des régions montagneuses fait face à de multiples dangers. Entre autres, la pollution galopante, due essentiellement à l'activité humaine, les incendies ravageurs qui affectent chaque année le tissu végétal et enfin le manque de civisme des touristes. La dégradation des conditions de vie au niveau des villages a poussé aussi des milliers d'habitants à l'exode. Malheureusement, ce phénomène est toujours d'actualité à Bouira. Un bon exemple, celui du paradisiaque village Imesdourar à Saharidj perché à plus de 1000 m d'altitude. Il ne compte actuellement que quelques habitants qui résistent au mal-vivre en montagne. La connexion Internet perturbée C'est depuis près d'un mois que les perturbations du réseau internet perdurent à Bouira. Le débit de la connexion a connu une chute libre. «J'ai une connexion de 2 méga-octets, mais en réalité elle ne dépasse pas les 250 octets. Des fois, le plus accessible des sites internet prend énormément de temps pour s'ouvrir. Pourtant, je paye 2100 DA par mois», regrette un client d'Algérie Télécom du chef-lieu de Bouira. Le même calvaire est enduré un peu partout dans d'autres communes de la wilaya, même dans les cybercafés. «Internet fait partie du quotidien de chacun de nous, mais avec une aussi faible connexion, je suis obligé à chaque fois de recourir à la 3G de mon téléphone, même si elle est chère», dira un autre client à M'Chedallah, à l'est de la wilaya. Mis à part la chute du débit, les coupures du réseau sont aussi de retour. Contacté à ce sujet, M. Bouachri, directeur d'Algérie Télécom à Bouira, rétorque que «toutes les réclamations individuelles enregistrées ont été traitées». Le même responsable relève au passage que des cas d'agression sur le réseau ainsi que des actes de vol des câbles ont été enregistrés auparavant.