Des sources ont affirmé qu'ils sont, pour la plupart, originaires de la wilaya de Mostaganem. «Ils sont originaires de la ville de Hadjadj, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Mostaganem», a-t-on indiqué. Il s'agit, en effet, des harraga qui se trouvaient au centre d'Archidona, dans la province de Malaga en Andalousie, et dont le rapatriement a été décidé suite au décès suspect d'un migrant algérien originaire de Hadjaj lui aussi, Mohamed Bouderbala (36 ans), qui a trouvé la mort dans de sombres circonstances, suite à une mutinerie, a-t-on rapporté. «Ce groupe de migrants a quitté le pays à bord d'une embarcation de fortune en novembre, et le 20 du même mois, ils ont été transférés au centre d'Archidona», a-t-on expliqué. Il faut savoir que des militants des droits de l'homme espagnols et des associations ont observé un sit-in devant cette prison transformée en centre de rétention de migrants en situation illégale, dans le but d'empêcher l'expulsion des Algériens et dénonçant les conditions de détention ayant provoqué justement la mutinerie. Pour rappel, la police espagnole avait expliqué dans un communiqué qu'il s'agit d'un suicide, le corps de Mohamed Bouderbala ayant été retrouvé par des fonctionnaires en charge de sa garde dans sa chambre individuelle.