Cette structure médicale a été créée à la faveur d'une réunion présidée par le professeur Adja, chef de service de psychiatrie, qui a regroupé tous les psychologues du CHU. Les médecins ont convenu de ne pas «psychiatriser» l'enfant victime et de faire en sorte de lui éviter, ainsi, un autre traumatisme. Les dégâts du phénomène de «La baleine bleue» sont pris au sérieux depuis la multiplication des cas de ses victimes, dont deux ont été retrouvées mortes dans la région de Sidi Aïch et d'autres ont été extirpées à temps de ses griffes. Les psychologues du CHU ont convenu d'assurer des gardes d'astreinte en continu, tous les jours de la semaine et en H/24, au niveau des urgences de l'hôpital Khellil Amrane. En parallèle, un plan de sensibilisation est pensé en direction notamment des adolescents, cibles privilégiées du jeu, en allant vers eux au niveau de quelques établissements scolaires.