– Cité d'Urgence, dans la commune de Bourouba : Absence d'aménagements urbains Les habitants de la cité d'Urgence, dans la commune de Bourouba, déplorent le manque d'équipements publics et d'aménagements urbains dans leur quartier. D'après les habitants, l'éclairage public est inexistant dans la plupart des venelles de leur cité. Quant à l'état des routes, elles sont ponctuées de dos-d'âne. Les habitants déplorent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeux pour leurs enfants. «Notre quartier est située sur un flanc de montagne abrupt et escarpé. Il n'y a pas de place pour les aires de jeu ou les stades de proximité. Les autorités locales n' en ont pas réalisé», confient des habitants. Outre ces problèmes, la cité manque de toutes les commodités devant offrir aux habitants un cadre de vie décent. L'insalubrité qui règne dans les venelles du quartier renseigne sur le travail du service de la voirie de l'APC qui est aléatoire. «Outre l'insalubrité qui règne dans notre cité, aucun travail n'est fait pour améliorer les conditions de vie des administrés», concluent nos interlocuteurs. – Commune de Bachdjarrah : Les marchands informels reviennent Les vendeurs informels qui ont élu domicile durablement dans les entrailles de la cité et aux abords du marché de fruits et légumes continuent d'exercer leurs activités commerciales illégales en toute impunité. Les multiples opérations d'éradication qui ont été menées par le passé n'ont servi à rien, puisque l'anarchie et le désordre ont repris de plus belle, altérant de surcroît le cadre de vie des résidents. En plus de l'insalubrité et de la pollution sonore qui émanent du marché informel, les résidents sont pris en otage par les marchands, qui, par leur présence anarchique, entravent même les déplacements des habitants. Rappelons qu'une opération d'éradication a été lancée par les services de sécurité il y a quelques années. Il a fallu beaucoup d'efforts et de moyens pour parvenir à dégager toutes les ruelles et venelles de la cité, qui a retrouvé un tant soit peu un cadre décent. Cependant, le relâchement qui s'en est suivi a fait que ces commerçants reviennent et réoccupent les mêmes endroits.