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Des appareils stratégiques en panne depuis des mois
Publié dans El Watan le 25 - 01 - 2018

Cet appareil d'image fonctionnelle permet d'évaluer le fonctionnement de n'importe quel organe, glande, muscle ou os, à l'exemple du poumon, du myocarde, de la thyroïde et autres. Il est affecté au service de médecine nucléaire du CAC et sert essentiellement aux malades du cancer. Son arrêt pénalise des milliers de malades.
D'ailleurs, ce sont des malades pris en charge par l'association Waha qui nous ont signalé ce fait. L'information a été confirmée par nos soins sur place. Selon des employés, la panne réside au niveau du collimateur de cet équipement médical, qui couvre une moyenne de 50 malades par jour, de Constantine et des wilayas limitrophes.
Plusieurs patients en détresse et dont les cas sont urgents ont été orientés vers des cliniques privées. «Si ce n'est pas une panne au niveau de l'appareil qui suspend le travail pendant des jours, c'est le manque des radioactifs qui le provoque», a déclaré un infirmier. D'autres employés nous ont confirmé qu'il y a un manque important de radioactifs nécessaires pour la scintigraphie, surtout ceux utilisés pour les pathologies cardiaques. Le scintigraphe n'est pas le seul appareil d'imagerie médicale qui se trouve en panne. La situation au sein du CHU Dr Benbadis est désastreuse concernant ses services, vu que l'IRM (ayant coûté 17 milliards de centimes) et le scanner, sont aussi en panne respectivement depuis six et un mois.
En dépit des milliards affectés à l'achat et à la maintenance de ces appareils, les pannes deviennent récurrentes et durent souvent pas moins d'un mois. Cette situation pousse les patients à s'interroger sur la cause de ces pannes, mais aussi sur la lenteur des réparations. Des sources du CHU affirment que le fournisseur des différents équipements a classé le CHU Dr Benbadis sur la liste noire, à cause de ses factures impayées auprès de la société productrice.
«L'appareil de mammographie a subi aussi plusieurs pannes, mais il a été réparé par des techniciens de l'extérieur de l'établissement et non pas par ceux désignés par le fournisseur. C'est inadmissible, car il s'agit d'un appareil très sophistiqué et nous ne devons pas jouer avec», a confirmé notre source.
Impact sur les soins
Ces pannes récurrentes, énigmatiques et qui s'inscrivent dans la durée, pénalisent les malades et prolongent leur traitement pendant des mois, particulièrement ceux ayant des revenus modestes. Certains se trouvent contraints de débourser des millions de centimes chez le privé pour déterminer leur pathologie. Comme exemple, une scintigraphie coûte au minimum 10 000 DA chez le privé, alors que pour l'IRM, il faut débourser 22 000 DA.
Pour ce qui est du scanner, le patient paie entre 7 000 et 24 000 DA, selon la pathologie. «Les analyses faites chez le privé reviennent très cher. La plupart du temps, on se prive de tout afin de faire un scanner ou une scintigraphie. Malheureusement, nous n'avons pas le choix. Car, à plusieurs reprises, les médecins eux-mêmes nous conseillent d'effectuer les analyses ailleurs, parce que ces appareils sont souvent en panne», a déclaré une patiente venue de Annaba.
Afin d'avoir la version de l'administration du CHU Dr Benbadis, nous avons contacté le DG, qui n'a pas nié l'arrêt de l'appareil de scintigraphie. «Il s'agit seulement d'un simple réglage de l'appareil, rien d'autre. En plus, cet appareil est à l'arrêt aujourd'hui parce qu'il couvre tout l'Est algérien et pas seulement Constantine. Nous avons envoyé un fax à la société Général Electric, qui est notre fournisseur, afin qu'elle envoie des réparateurs sur place.
Il ne faut pas oublier aussi que nous subissons une surcharge énorme, qui est la cause de toutes ces pannes», a-t-il expliqué à El Watan. Les prétextes de M. Benyasaâd sont peu convaincants. Ils ne font que confirmer l'anarchie qui règne au sein de cet établissement et la mauvaise gestion de son potentiel humain et matériel. C'est ce qui explique aussi les tentatives du directeur d'éviter de répondre aux question d'El Watan pendant plusieurs jours. Manifestement, il y a anguille sous roche, et M. Benyasaâd nous doit la vérité !


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