Le facteur handicapant la couverture végétale réside dans le fait que depuis plus de deux décennies, la sécheresse a sévi qui plus est dans une région semi-aride, ce qui avait limité la reforestation. Depuis 2000, ce sont 333 ha de couvert végétal qui sont partis en fumée dans une wilaya où ce couvert ne constitue que 30 970 ha, soit 12,34% de la superficie totale alors que la norme mondialement admise est de 25%. Cependant, de toutes les litanies de chiffres et des questions aussi pertinentes les unes que les autres qui reviennent à chaque célébration de la journée de l'arbre, il en est une qui n'est jamais évoquée : A quelle échéance Aïn Témouchent doublera son couvert végétal pour atteindre la norme ? Les chiffres révèlent que plus de la moitié du couvert végétal est constitué de maquis (18 581 ha), que les forêts naturelles couvrent 2 701 ha et celles reboisées occupent 3 356 ha. Une opération de cadastre est en projet pour s'assurer de la fiabilité de ces chiffres. Le chef de la conservation des forêts observe que le facteur handicapant réside dans le fait que depuis plus de deux décennies, la sécheresse a sévi qui plus est dans une région semi-aride, ce qui avait limité la reforestation. Vocation forestière Aujourd'hui, l'écueil qui empêche de progresser davantage a pour origine le fait que les terres pouvant être boisées sont sous des statuts juridiques qui ne permettent pas d'y toucher. Aussi, pour contourner cet obstacle, il est retenu d'intéresser les EAI et EAC par quelques dispositifs de soutien en faveur des forêts (création de zones mellifères) pour laisser ses services reboiser les enclaves incultes en leurs terres. D'autre part, il est question de solliciter les services des domaines afin de verser à la conservation des forêts, les terres qui relèvent du domaine public de l'Etat et dont la vocation est forestière. Cependant, pour l'heure, il est question de faire cesser les dégâts occasionnés par le dévoiement de la mise en œuvre de l'autorisation d'usage, celle-ci avait débouché sur une démaquisation et une déforestation. Ainsi, 11 périmètres vont être annulés sur les 28 ouverts à l'autorisation d'usage. Par ailleurs, sur les 17 restants certaines autorisations individuelles sur des parcelles, vont être invalidées au cas par cas. Enfin, la protection des bassins versants d'Aïn Kihal par le reboisement des monts et piémonts fait l'objet d'une étude.