Lors d'une conférence de presse tenue, ce jeudi, au sein du jardin Ryad, Chohra Abdelkrim, un investisseur dans le domaine des loisirs, a été déçu par les blocages de l'APC pour l'installation du premier manège à Saïda tant attendu par la population qui se morfondait dans la monotonie. « J'ai repris toutes les malfaçons à ma charge en procédant à des travaux d'embellissement, de reboisement et d'autres travaux plus onéreux », confia cet investisseur qui a obtenu la gérance dudit jardin après la soumission. « En date du 13 décembre 2008, j'ai obtenu un arrêté d'exploitation délivré par la wilaya, ce qui m'a motivé à importer 7 conteneurs de Syrie et 4 autres du Canada se résumant à des voitures tamponneuses, divers petits manèges et petits trains. La commission communale, qui a effectué une visite sur les lieux, a été agréablement surprise par le cadre superbe et n'a émis aucune réserve », a-t-il ajouté. « Maintenant, devant le refus de l'APC pour le raccordement au poste de transformateur et en recevant, ce mercredi, une mise en demeure par le biais d'un huissier de justice, je ne peux que constater l'ampleur des dégâts et j'ai compris pourquoi on n'investit pas à Saïda ». Contacté à ce sujet, le président de l'APC nous dira : « Je ne suis pas contre un manège à Saïda. Il y avait un problème de terrain, il s'agit d'un bien domanial et non communal, c'est à la wilaya de trancher sur cette affaire ».