Réceptionnés et attribués aux locataires depuis plus de 15 mois, les 44 logements sociaux, réalisés par l'OPGI dans la commune de Mechtras dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, ne sont toujours pas raccordés à l'alimentation électrique. « Pourtant la niche est fin prête depuis 3 ans. Il ne manque que le transformateur, mais l'OPGI tarde à le prendre en charge », indique Ahcène Ighobriouen, 1er vice-président de l'APC. Cette situation a obligé les locataires à user du piratage, pour disposer de l'électricité, avec tous les risques d'électrocution que cela suppose, notamment en période hivernale. De plus, les dizaines de fils et câbles électriques qui se balancent et s'entremêlent, paraissent comme une véritable « fausse note » de ces immeubles pourtant flambants neufs. Un bloc de 18 locataires a même bénéficié d'un branchement piraté à partir de l'école de filles par les services de l'APC, dont les factures Sonelgaz sont payées par la commune. « Nous ne pouvions pas laisser toutes ces familles vivre dans le noir, sans électricité. C'est à l'OPGI qu'il revient de prendre en charge l'installation du transformateur pour régler le problème », soutient le même élu. Interrogé sur la question, par nos soins, en février 2009, le directeur général de l'OPGI de Tizi Ouzou, avait pourtant promis l'installation du transformateur « dans les meilleurs délais ». Une promesse restée sans suite, après plus d'une année.