Selon le New York Times et le Washington Post, deux journaux américains plus ou moins sérieux quand il ne s'agit pas de vendre des guerres, il y aurait des soldats US en Algérie. Où ? Pas au Club des Pins mais probablement dans le Sud, vaste terre désertique où l'on peut tout cacher, même du gaz de schiste. Ces journaux qui donnent la liste d'une quinzaine de pays africains, dont l'Algérie, vont jusqu'à donner le montant de la prime des 6000 soldats présents : 225 dollars par mois en plus de leur salaire, soit l'équivalent de la paye d'un médecin algérien. Les résidents, toujours en grève, seraient déjà en cours de discussion pour s'engager dans l'armée américaine, ce qui, pour le ministère de la Santé, est une bonne initiative, défendre l'Algérie avec des soldats locaux armés par les Etats-Unis, tout en réglant le problème des résidents en grève. Le service civil, contesté par les grévistes, deviendrait ainsi un service militaire, payé par les Américains et tout rentrerait dans l'ordre. Et après ? On ne sait pas trop, l'Algérie va sûrement démentir la présence de soldats américains sur son territoire, ce qu'elle fait depuis 1995, date à laquelle des rumeurs faisaient déjà état du déploiement de quelques bataillons US, parlant même d'une base américaine dans le Hoggar ou le Tassili N-Ajjers. Mais pour la médecine nationale, l'Algérie hospitalière accueille déjà des médecins cubains payés 3000 euros par mois, ce qui énerve les médecins algériens, payés 10 fois moins. Si un médecin cubain rencontre un médecin algérien reconverti en soldat américain, que va-t-il se passer ? En connaissant l'affrontement idéologique entre les Castristes et les cow-boys, on peut imaginer le pire. Sauf qu'on ne sait pas ce que pensent les médecins algériens. Une partie est d'accord pour une médecine à l'américaine où ils deviendraient riches, une autre pour une médecine à la cubaine où ils deviendraient utiles. Balle au centre. La finale à l'hôpital de Tamanrasset, service orthopédie ou psychiatrie.