Malgré ce recul en nombre de visiteurs, les exposants ont exprimé leur satisfaction, selon un communiqué des organisateurs, qui souligne que l'écho médiatique pendant les deux journées de presse a confirmé la position exceptionnelle du Salon comme plateforme de communication mondiale. «Nous sommes très satisfaits de ce résultat vu la conjoncture économique peu enthousiasmante et l'ambiance médiatique et politique souvent hostile à l'automobile», commente Me Maurice Turrettini, président du Salon de l'automobile de Genève. Et à André Hefti, directeur général, d'ajouter : «Ce léger recul a même contribué à une meilleure qualité de visite, une circulation plus fluide dans les couloirs du Salon, moins de temps d'attente dans les restaurants, plus de place pour admirer les voitures prestigieuses, présentes en très grand nombre cette année, et dont le Salon de Genève a l'exclusivité.» Les premiers résultats d'une enquête des exposants confirment ces déclarations, selon la même source, qui affirme que les représentants des marques ont largement «apprécié» l'organisation de la manifestation et se sont dit «satisfaits» du nombre et de la qualité des visiteurs. «Ces derniers sont à 80% dans la vie active (âge entre 19 et 64 ans) et ont à 38% déclaré vouloir acheter une voiture d'ici 2020», selon les résultats de cette enquête. «Nous sommes ravis de constater que -contrairement à l'opinion relayée par la presse- le Salon a la cote chez les jeunes. En effet, 30% des visiteurs ont entre 15 et 29 ans. Et s'il est vrai que ces jeunes s'informent sur les réseaux sociaux et en ligne, on peut en déduire que notre stratégie de communication digitale n'est pas seulement payante, mais motive -en complément avec celle des exposants- à ‘vivre le Salon en live'», se réjouit André Hefti.