Avant Madrid et Santiago Bernabeu, direction Benevento pour la Juventus : entre l'aller et le retour de son quart de finale de Ligue des champions face au Real Madrid, le club turinois doit assurer les affaires courantes face à la lanterne rouge pour conserver son avantage sur Naples en tête du championnat d'Italie. Du plus grand au plus petit Entre mardi et samedi (aujourd'hui, ndlr), la Juventus va donc passer du Real Madrid, double tenant du titre en Ligue des champions, à Benevento, 20e de Serie A et seulement quatre victoires en 30 matchs cette saison. Les Turinois font le grand écart et le résultat ne fait pas grand doute, mais après la claque reçue en Ligue des champions (défaite 3-0 à domicile), c'est leur réaction qui sera observée. «Cela ressemble au match contre la Spal», a tout de même prévenu Miralem Pjanic, qui n'a pas oublié le nul 0-0 concédé mi-mars face à un autre promu, qui avait mis fin à une série de 12 victoires d'affilée. La Juventus se méfiera d'autant plus que Benevento ne joue pas si mal au football. L'une des quatre victoires de l'équipe de Bacary Sagna et Cheick Diabaté a d'ailleurs été obtenue mercredi face au Hellas Vérone (3-0 avec un doublé de l'attaquant malien). Ensuite, il sera temps de penser au match retour à Madrid. L'espoir est à peu près nul, mais Claudio Marchisio a prévenu : «Celui qui pense que c'est fini n'est pas des nôtres.» Naples en manque de rythme Le programme de la Juventus ne laisse pas beaucoup d'espérance à son dauphin Naples. Un faux pas turinois est improbable et Marek Hamsik et les siens doivent donc s'attacher à maintenir l'écart actuel de quatre points. Pour cela, les Napolitains doivent gagner demain face au Chievo Vérone, modeste 14e. Rien d'insurmontable a priori, mais Naples doit chasser l'impression laissée la semaine dernière lors d'un vilain match nul 1-1 contre Sassuolo. Les remplaçants n'ont que peu de place dans le système extrêmement précis mis en place par Maurizio Sarri et les effets néfastes de cette particularité commencent à se faire sentir. Certains titulaires sont fatigués et jouent en dessous de leur niveau habituel, comme le défenseur central Koulibaly, le milieu Jorginho ou l'attaquant Mertens. Naples n'a pourtant pas le choix : il faut tout gagner avant de retrouver la Juventus le 22 avril lors de la 34e journée, pour un choc qui vaudra très, très cher.