Ces protestataires ont brandi des pancartes dénonçant l'injustice dont ils se disent victimes. Selon le coordinateur régional du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN), «Ce mouvement de protestation est un signal fort à l'intention des pouvoirs publics de la part de cette catégorie, qui prouve, par ce mouvement, que ceux qui la composent sont sensibilisés». Un communiqué qui nous a été remis souligne «la nécessité d'unir leurs rangs pour soutirer leurs droits légitimes». Ce même communiqué fait état de plusieurs revendications d'ordre socioprofessionnel, dont la plus importante demeure «l'intégration et la titularisation de tous les corps communs et ouvriers professionnels dont le nombre est estimé à 70 000 au niveau national». Les manifestants réclament aussi «l'annulation des articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique, le versement des indemnités en souffrance depuis 2012 des laborantins et la révision à la hausse de la prime de rendement des corps communs à 40% au lieu de 30%». Le syndicat revendique, également, «l'intégration effective des laborantins dans le secteur de l'éducation, la promotion systématique des corps communs et la création d'une prime spéciale pour les ouvriers professionnels».