Les transporteurs de voyageurs assurant la desserte des villages des communes d'Aït Khellili et de Souama à partir de Mekla, chef-lieu de daïra, ont observé une grève de trois jours. Ils exigent des pouvoirs publics la remise en l'état de la chaussée au niveau des centres urbains de Mekla et Djemaâ Saharidj, dégradée depuis le lancement des travaux du projet de gaz de ville, ainsi que celle menant vers les villages des communes concernées. « Les axes routiers que nous empruntons quotidiennement, lit-on dans la correspondance remise au chef de daïra, sont dans un état lamentable. Ils sont impraticables. » Nids-de-poule, crevasses et autres déblais provenant des travaux d'excavation pour la pose des canalisations du gaz naturel sont le lot des transporteurs. Travaillant avec des fourgons aménagés, ils exercent leur activité la peur au ventre. « Les risques d'accidents de la circulation sont omniprésents », font-ils savoir non sans rappeler qu'ils « refusent de mettre en péril la vie des voyageurs ». Outre la réfection des routes, les protestataires, constitués en collectif, revendiquent « des aires de stationnement » au niveau du chef-lieu de daïra pour chaque commune. « L'inexistence d'arrêts de stationnement à Mekla, chef-lieu de daïra, écrivent-ils encore, nous pénalise lourdement. On est exposé en permanence à des contraventions. »