Les transporteurs de voyageurs qui desservent les villages composant la commune de Souama à partir de Mekla, chef-lieu de daïra, se font de plus en plus rares pénalisant du coup les usagers, nombreux à se plaindre de ce qu'ils qualifient de « diktat ». Pour rejoindre leur lieu de travail le matin ou rentrer chez eux en fin de journée, les citoyens de cette localité vivent un véritable calvaire. A Mekla, devant l'aire de stationnement, constamment bondée, des scènes de bousculades allant parfois jusqu'aux altercations sont quasi quotidiennes. « Prendre place dans un de ces fourgons aménagés aux heures de pointe est problématique. Ils se font rares », affirment les citoyens de cette localité distante du chef-lieu de daïra (Mekla) de 25 km. Les transporteurs, pour la plupart des sans- papiers, activant en toute impunité, ne font qu'à leur tête, s'indignent encore les usagers. Ils leur reprochent leur irrégularité dans le service. « Ils travaillent et s'éclipsent quand ils veulent au gré de leur volonté », relèvent de nombreux citoyens exaspérés par tant de mépris affiché à leur égard, et souvent obligés de se rabattre sur les taxis collectifs moyennant des dépenses supplémentaires tant l'attente est longue et, parfois, vaine. Et de relever leur impuissance (financièrement parlant) de se permettre à chaque fois la location d'un taxi collectif.