Le dispensaire de Bouzegène, construit à la fin des années 1970, montre aujourd'hui de sérieux stigmates d'usure, constate-t-on. La structure tombe en décrépitude, et aucun projet de rénovation n'est annoncé. Les murs se lézardent, perdent leur peinture, le ciment s'effrite, laissant apparaître à certains endroits les ossatures métalliques des piliers, la boiserie se décompose. Sans gardien ni d'agent d'entretien, ce dispensaire, situé en plein centre ville, est livré à l'insécurité. La cour est recouverte d'herbes sauvages, de buissons et de ronces. Les barrières métalliques sont tordues et rongées par la rouille. La clôture a disparu et les gros piquets en acier ont été cisaillés.