La nouvelle cité de Tessala El Merdja qui regroupe au total quelque 1310 logements est venue « égayer » davantage les alentours de la ville qui commence à prendre de nouvelles « couleurs ». Les différentes opérations de relogement, qu'a connues la commune de Tessala El Merdja depuis plusieurs années, ont contribué à changer l'image de la ville qui demeure en quête d'un nouveau statut. Celui qui lui permettra de rompre avec son caractère rural et se développer en harmonie avec les nouvelles exigences actuelles. Ces dernières dictées par les besoins d'une population qui s'est maintes fois multipliée avec l'arrivée, en 2003, des habitants de la cité destinée aux sinistrés du séisme du 21 mai , et aussi avec la plus récente opération de relogement des habitants du bidonville Doudou Mokhtar de Hydra et du quartier Zaâtcha de Sidi M'hamed.Cette nouvelle cité de Tessala El Merdja, qui regroupe au total quelque 1310 logements en F2 et F3, est venue « égayer » davantage les alentours de la ville qui commence à prendre de nouvelles « couleurs ». Un site qui n'a rien à envier à ceux réalisés dans le cadre promotionnel ou de la location-vente. Aménagements, façades, espaces verts et autres éléments qui contribuent à « la beauté » des bâtiments, comme l'ont souligné plusieurs nouveaux habitants. Une dame, tenant par la main son petit enfant, n'a pas manqué de sourire quand nous lui avons demandé comment elle trouvait son nouveau logis. « Quand vous venez d'un bidonville, que croyez vous que vous aurez à dire de logements pareils ? » D'autres habitants n'ont pas manqué de relever le fait que « le problème de logement ne finira pas avec l'opération de relogement. Il faut savoir que tant qu'en Algérie, des familles cohabitent dans le même logement, il y encore à faire », nous a souligné un quadragénaire. Sur quelques centaines de mètres séparant ce site du chef-lieu de la commune, l'activité semble connaître une certaine effervescence. Les gestionnaires des ateliers de menuiserie et de ferronnerie semblent se réjouir des « opportunités » qui se présentent à eux. Un nouveau logement, c'est aussi l'achat de fournitures de décoration, et d'acquisition de nouveaux meubles. Autant de dépenses pour les nouveaux locataires, mais de bonnes affaires pour les commerçants et artisans qui sont en train de s'installer le long des rues de la ville. On ne peut, cependant, éluder le problème des habitants des différents bidonvilles qui attendent leur relogement. Des « escarmouches » sans conséquences ont failli dégénérer lors de l'opération de relogement des habitants de Doudou Mokhtar. « A ce jour, aucune réponse ne nous a été donnée pour notre demande de logement », s'est contenté de nous dire une femme habitant dans une baraque située juste à coté du nouveau site. « Je ne pense pas que les différents projets en réalisation à la sortie de la ville nous soient destinés », a-t-elle ajouté. « C'est connu, ils ramènent des gens d'ailleurs, ils les installent et nous promettent de s'occuper de nous, puis ils nous oublient. C'est comme ça qu'ils font à chaque distribution de logements », nous dira sa fille âgée d'une vingtaine d'années.