L'instance dirigeante du Front de libération nationale (FLN) a décidé de fixer la date de la tenue du prochain congrès extraordinaire du parti après l'élection présidentielle, prévue le 18 avril prochain. «Les membres de l'instance dirigeante du FLN ont décidé, à l'issue de larges concertations, le report de la tenue du congrès extraordinaire du parti, après l'élection présidentielle», a déclaré à l'APS Saïd Lakhdari, membre de l'instance dirigeante du FLN. Et de préciser : «Il a été décidé de la tenue de ce congrès après cette échéance électorale qui constitue actuellement une priorité pour le parti.» Abordant les raisons de ce report, M. Lakhdari a expliqué que «la préparation du congrès extraordinaire d'un parti de l'envergure du FLN exige des capacités matérielles et humaines, ainsi que suffisamment de temps». Et d'ajouter que «l'instance dirigeante a préféré préparer convenablement ce rendez-vous important, car elle mise sur l'organisation d'un congrès fédérateur et à la hauteur de la réputation du parti.» Dans ce contexte, le coordonnateur de l'instance dirigeante du parti du FLN, Mouad Bouchareb, poursuit ses rencontres bilatérales avec d'anciens dirigeants du parti, en vue de «rassembler les rangs des militants», en prévision de la tenue du congrès extraordinaire. Sa dernière rencontre était avec l'ancien dirigeant et l'actuel ambassadeur d'Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, durant laquelle il a passé en revue les derniers développements sur la scène politique nationale et les enjeux du parti, lors de l'élection présidentielle et du congrès extraordinaire. M. Bouchareb avait affirmé que «le parti est en passe de se préparer pour la présidentielle, d'autant qu'il jouit d'une grande expérience dans la gestion des élections et est toujours prêt à contribuer au succès de ce scrutin». S'agissant de l'instance exécutive chargée de la préparation du congrès extraordinaire du parti, en coordination avec la direction politique actuelle, M. Bouchareb a indiqué que «le nombre des membres de cette instance variera entre 30 et 50. Le plus important, c'est leur valeur dans l'encadrement des militants et non leur nombre».