Des formations au profit des détenus Un plan de formation permettant aux jeunes détenus de s'intégrer facilement dans le monde du travail a été mis en place par la direction de la formation professionnelle de la wilaya d'Oran en prévision de la prochaine rentrée prévue le 24 février. C'est ce que nous avons appris, hier, de Laïd Bouzid, chef du service du partenariat et de la formation continue. En effet, ce dernier nous a précisé que cette formation qualifiante concernera pas moins de 240 détenus qui sont répartis à travers différents établissements pénitentiaires d'Oran. Les détenus suivront une formation dans les spécialités suivantes : couture, coiffure, cuisine et électricité bâtiment. 235 détenus avaient bénéficié d'un apprentissage similaire à la rentrée de septembre dernier. Notons que pas moins de 6905 nouveaux postes pédagogiques sont offerts par le secteur en prévision de la session de février, dont 970 dans le résidentiel, 2475 par apprentissage, 400 dans le cadre de la formation à distance, 155 pour les formations passerelles, 105 destinés au milieu rural, 320 pour les cours du soir, 460 pour les femmes au foyer et 854 pour les formations initiales qualifiantes. La direction de la formation professionnelle a ouvert, pour la session de février, de nouvelles spécialités dans le domaine du développement durable et des énergies renouvelables, des technologies numériques et de l'industrie automobile (mécatronique auto). Dans ce cadre, les inscriptions seront clôturées le 16 février 2019. Les statistiques fournies par l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) font ressortir que plus de 80% des diplômés de la formation professionnelle trouvent un emploi et que plus de 60% des porteurs de projets au niveau de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) sont des diplômés du secteur de la formation professionnelle. Les habitants d'El Kerma réclament l'améliorationdu transport Les habitants de haï Amel, dans la commune d'El Kerma, en particulier ceux de la cité 124 Logements, vivent un calvaire à cause du manque de transport. Les représentants de ces habitants, qui se sont déplacés à notre rédaction, affirment que la route reliant leur quartier au chef-lieu de la commune est impraticable. Les transporteurs (bus) refusent de s'y rendre à cause du mauvais état de la route. Ils ajoutent que «les transporteurs qui desservent cette ligne préfèrent s'arrêter à mi-chemin pour ne pas détériorer leurs bus». Les plaignants sollicitent les autorités locales pour intervenir et réhabiliter ce tronçon de route et renforcer cette ligne par de nouveaux bus. A Oran, tout le monde se plaint de la dégradation des routes. Pas un seul quartier n'échappe désormais à la dégradation continuelle de la chaussée. Des opérations de revêtement à coups de milliards sont à chaque fois programmées. Malheureusement, elles ne donnent pas les résultats espérés et les Oranais se plaignent toujours.