La ville de Sétif (voir notre édition du jeudi 25 mars 2010 n° 5901) a organisé, samedi, la 10e édition nationale du cross de la jeunesse et des collectivités. L'impeccable organisation, agrémentée par le beau temps, a permis à la rencontre, ayant regroupé plus de 2 000 jeunes de 46 wilayas du pays, d'atteindre tous ses objectifs. La manifestation a été sans nul doute une très bonne occasion pour le public, les responsables du secteur, les observateurs et les techniciens d'apprécier le talent des grands athlètes de demain. Avec trois titres par équipe et deux autres en individuel, la wilaya de Sétif a, le moins qu'on puisse dire, dominé la compétition ayant englobé six courses. Mieux encore, les jeunes Abdelhak Issaadi (médaille d'or) et Lamia Ouhnit (médaille de bronze), ces purs produits de l'école de Bouandas qui se sont, faut-il le rappeler, illustrés lors du dernier cross de Hammam Soukhna, ont récidivé une nouvelle fois. Avec de telles performances, ces coureurs et leurs encadreurs, travaillant le plus souvent dans l'ombre, loin des feux des projecteurs braqués sur les « budgétivores », méritent plus d'attention et de moyens, d'autant qu'ils viennent de démontrer qu'ils possèdent les graines de champion, n'ayant besoin que d'un petit investissement. Au fait, les chargés des subventions étatiques, ayant l'habitude de « gaver » les fauteurs de troubles, vont-ils, pour une fois, booster les budgets de ces clubs formateurs de grands coureurs, n'attendant aucun coup de « pouce » pour grappiller des galons ?
