Malgré la modernisation de certains réseaux et la rénovation de ses structures, le secteur de la poste et des télécommunications dans la wilaya de Boumerdès n'arrive pas à faire oublier les problèmes de coupures, la faiblesse du débit internet, ni celui des distributeurs automatiques pas toujours pourvus en liquidités. Ces anomalies ont été constatées même par la ministre du secteur, lors de sa récente visite à la cité de Corso, où elle a relevé la faiblesse du débit en upload pour les immeubles intelligents. On est donc loin des «smart cities». Pourtant, il est question d'un ambitieux programme en direction de 29 sites au niveau de 16 communes, pour une capacité de 7296 accès répartis en deux types : programme FTTB (3 233) et programme FTTH (4 063). Malgré le basculement du réseau vers la fibre optique, des citoyens continuent à se plaindre de fréquentes coupures, de faibles débits, de prix de connexion en hausse au niveau des cybercafés, où l'heure est passée de 50 à 70 DA depuis le mois de janvier. Même la 4 GTL de l'opérateur Mobilis est quasiment impossible lors des connexions nocturnes. A la décharge du secteur, l'insuffisance du personnel aussi bien des agents postaux que ceux des télécoms. Aux 800 Logements de Boumerdès, dont la poste a été rénovée, ou à Boudouaou, où l'agence commerciale a subi un relooking, les préoccupations étaient les mêmes : manque de personnel. La formation à l'outil informatique est elle aussi en souffrance. Concernant les distributeurs automatiques qui sont actuellement au nombre de 32, sachant que certaines communes en possèdent 2 à 3, ces Gab sont inexistants dans des communes enclavées, comme Kharrouba, Keddara, Cap Djenet, Afir, Taourga, Timzrit, Ammal ou Legata.