Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, a affirmé hier à Alger, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une cérémonie de sortie de deux promotions d'officiers de police à l'Ecole supérieure de police de Chateauneuf, que la courbe de la lutte antiterroriste évolue « favorablement » et vers une « plus grande maîtrise » de la situation par l'Armée nationale populaire (ANP) et les services de sécurité. Sur la situation sécuritaire en Kabylie, il a indiqué que du fait de la pression exercée par les services de sécurité et l'ANP dans cette région, il a été noté qu'un certain nombre d'éléments terroristes tentent de fuir la région. « Il y a eu des terroristes qui ont été abattus à Aïn Defla, Médéa, Tébessa, et récemment dans la wilaya de Sidi Bel Abbès », a-t-il précisé, relevant que « des émirs ont été soit tués, soit arrêtés, et des munitions récupérées ». Concernant la photo biométrique, il a rappelé qu'elle doit être prise conformément aux standards internationaux requis par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), expliquant que la photo doit couvrir le visage, du sommet du crâne à la base du menton, en faisant apparaître les oreilles. Pour ce qui est des femmes portant le voile, le ministre a indiqué qu'elles peuvent relever le voile jusqu'au haut du crâne pour la photo d'identité, observant qu'il s'agit d'une procédure « qui n'est pas en contradiction avec la religion ». S'agissant des hommes portant la barbe, le ministre a conseillé aux concernés de se la tailler afin d'éviter tout désagrément lors des contrôles d'usage au niveau des aéroports internationaux. Au sujet de l'assassinat du directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi, le ministre de l'Intérieur a affirmé n'avoir, en aucune façon, déclaré que cet assassinat était dû à un problème personnel entre le défunt et son meurtrier, précisant qu'il existe des enregistrements de ses propres affirmations. Il a expliqué sa pensée en précisant que « l'assassinat a été commis dans une situation où il y avait deux personnes, sans qu'il y ait de témoin présent dans le bureau ».