Plus de 100 vendeurs informels ont menacé d'occuper le siège de l'APC de Douéra suite à leur « exclusion » de la liste des bénéficiaires de locaux commerciaux distribués récemment. Les protestataires reprochent aux autorités locales « le non-affichage de la liste des bénéficiaires » et d'avoir ignoré les vrais commerçants originaires de la commune, qui travaillent au noir depuis plusieurs années. Pour exprimer leur colère, les postulants malheureux menacent également de fermer ce marché de proximité en y interdisant toute activité et bloquer la voie publique, afin d'attirer l'attention des hautes autorités du pays. La tension dure depuis la journée d'avant-hier, les vendeurs illégaux, a-t-on appris, continuent d'exiger leur intégration dans la liste des bénéficiaires, étant « les premiers concernés par ce projet ». Parmi les protestataires se trouvent des jeunes chômeurs, mais aussi des pères de famille en quête d'un poste de travail stable. Il est à relever que la commune de Douéra enregistre un grand nombre de vendeurs illégaux, éparpillés à travers différents endroits de la municipalité. Outre le marché infect et infréquentable situé à côté de la gare routière, d'autres « bazars » sont implantés à quelques mètres d'établissements scolaires. C'est le cas, notamment, au niveau de l'espace donnant sur l'annexe de l'école Ahmed Hannachi, à la rue Douadi Hana et du CEM Frères Mahdi, sur la rue Zaytouna, (voir notre édition du 27 décembre 2009). Pour avoir des éclaircissements et des explications quant aux tenants et aboutissants de cette colère, nos tentatives d'entrer en contact avec le P/APC de Douéra, hier, ont été vaines.