Un rassemblement a été observé lundi par les demandeurs de places au marché parisien de l'USTO devant cette structure qui devait ouvrir ses portes ce jour-là. Les protestataires ont interdit l'accès aux bénéficiaires de places dans ce marché. « Nous avons été injustement exclus de la liste des bénéficiaires. Nous ouvrons droit aux places dans ce marché conçu pour nous », ont soutenu les protestataires, des commerçants illicites dans le marché informel de l'USTO. « Les places devaient nous être réservées dans ce marché visant, un objectif des autorités locales, à éradiquer le marché informel où nous exerçons en ce moment. Si on ne nous accorde pas ces places, on continuera à activer illicitement et nos clients n'entreront pas dans ce marché parisien qui subira la même situation que tous les marchés désertés de la ville », ont également déclaré les protestataires que les gendarmes de la brigade de l'USTO, venus en force, n'ont pas pu disperser. Ils ne se sont en fait dispersés qu'après la venue du chef de la daïra de Bir el-Djir qui les a écoutés. Les protestataires lui ont demandé d'ouvrir une enquête sur la liste des bénéficiaires des place dans ce marché. Ils ont estimé que des personnes parachutées figurent sur cette liste confectionnée par une commission communale. « Nous avons découvert des noms que nous ne connaissons pas sur cette liste lors de son affichage. Des personnes n'habitant pas notre quartier l'USTO y figurent aussi alors que ce marché est prioritairement destiné aux jeunes chômeurs habitant ce quartier et exerçant au marché informel », ont-ils soutenu. Le chef de daïra, suite à ces déclarations, a décidé d'ouvrir une enquête sur le contenu de cette liste. Le marché parisien n'a pas été fermé.