La direction de l'Unité de gestion des zones d'activités et industrielles de Tizi Ouzou (Ugzia), affiliée à Divindus zones industrielles d'Alger, a rassemblé la semaine dernière les délégués des 14 zones d'activités de Tizi Ouzou, au siège de la Chambre de commerce et d'industrie Djurdjura (CCI) pour une «réunion de synthèse». Intervenant consécutivement à la réunion du 13 novembre 2018 à la maison de la culture Mouloud Mammeri avec des membres de la direction générale de Divindus Alger, les autorités de wilaya et les opérateurs économiques, la rencontre a été initiée pour instaurer un dialogue avec tous les opérateurs et pouvoir booster l'investissement, selon le directeur de l'unité Divindus ZI, Rabah Yermèche. Depuis, d'autres rencontres ont été tenues au niveau des zones avec les opérateurs concernés, ce qui a permis de recenser les problèmes, de viabilisation, notamment. Dans ce contexte, les opérateurs ont été invités à désigner leurs représentants afin d'assurer le contact permanent entre eux et l'administration et accomplir un travail collaboratif. «L'investissement n'est pas une affaire du promoteur à lui seul ni de l'administration à elle seule», fera remarquer M. Yermèche, ajoutant que «la participation de tous doit être de mise pour donner un nouveau souffle aux zones d'activités, où il y a des manques». A l'issue de la rencontre, il a été décidé de lancer des sorties vers les zones pour identifier les manques avec les promoteurs, surtout les urgences à classer par ordre de priorité. On rappellera qu'il existe des unités d'investissements qui sont tellement vétustes qu'elles nécessitent une totale réhabilitation. Les participants se sont entendus enfin pour l'organisation de volontariats au niveau de chaque zone, en comptant sur l'aide des entreprises et des autorités administratives, pour ce qui est des engins, des matériaux, afin de pouvoir réaménager les pistes, recenser les points qui urgent en vue de les aplanir. Pour ce faire, des fiches techniques ont été transmises à qui de droit. L'enveloppe nécessaire pour viabiliser les 14 zones d'activités est estimée à 267 milliards de centimes. Pour cela, il y aura des programmes au niveau de la direction générale pour pouvoir réhabiliter ces zones et les nouvelles qui verront le jour. Un esprit de solidarité, de part et d'autre, s'est en apparence installé, étant donné que les participants semblaient tous conscients des enjeux de l'investissement. «Les zones doivent être achevées et ceux qui ne travaillent pas doivent laisser la place à ceux qui travaillent pour en finir avec les blocages», dira le responsable de l'unité Ugzia. Le problème de retard dans la remise des actes de concession est dû, a-t-on précisé, au fusionnement de l'ex-Sogi avec Divindus ZI. Son patrimoine devant revenir au nom de cette dernière, donc ces actes ne pourront être délivrés qu'après leur établissement au nom de Divindus ZI-DG pour pouvoir déposer le dossier au niveau des Domaines, lesquels doivent établir à leur tour ces documents pour les zones industrielles locales.