L'entrée en exploitation des carrières d'agrégats à proximité des terres agricoles des douars d'Oued Lili génère des indispositions sur la santé humaine et sur l'indisponibilité des eaux souterraines après la réalisation de puits artésiens dans le cadre du soutien de l'Etat. « Des carrières d'agrégats sont entrées en exploitation à proximité de nos terres causant des fissures sur les fondations de nos habitations de par l'emploi intensif d'explosifs. Ce sont, par ailleurs, des centaines d'hectares de terres fertiles qui risquent de dépérir ». C'est par ces propos amers mais qui illustrent le degré de préoccupation des citoyens, dont les agriculteurs des douars d'Oued Lili, que les autorités viennent d'être saisies. Ces carrières installées et qui commencent à tourner à plein régime semblent induire de fâcheuses conséquences sur l'homme, la nature et même sur le sous-sol. Nos interlocuteurs, venus nous remettre une copie de lettre, suivie d'une pétition, signée par des dizaines de citoyens, parlent d'« un vrai désastre écologique » qui risque, à court terme, de dépeupler la région et forcer ses habitants à un exode inéluctable. L'exploitation de ces carrières dernièrement acquises dans le cadre de leur cession suivant adjudication génère des indispositions sur la santé humaine (problèmes respiratoires et allergies dus à l'ingestion de poussières de sables) et sur l'indisponibilité des eaux souterraines après la réalisation de puits artésiens dans le cadre du soutien de l'Etat. La situation reste intenable selon les riverains de ces stations. Les bruits fracassants nés de l'emploi d'explosifs terrorisent à chaque fois les enfants non sans semer des peurs-paniques indescriptibles. Les coups ressemblent, ajoutent médusées nos sources, à des tremblements de terre tant les carrières sont situées à quelque 300 mètres des habitations et cela dure depuis août dernier. Même l'unique voie d'accès, la route empruntée par les engins, subit les contrecoups du rythme de travail imposé dans les chantiers.
