Les faits se sont produits après que des jeunes ont organisé une action de protestation devant le siège de la mairie. Ce qui n'a pas été du goût de certains résidents, qui sont sortis pour les en empêcher. Les affrontements ont duré jusqu'à la fin de l'après-midi, sans toutefois faire de victime. Selon nos sources, les jeunes protestataires sont montés au créneau pour soulever moult doléances. «Nous avons organisé cette action de protestation pour réclamer nos droits, dont l'ouverture des annexes de l'ANEM et de Sonelgaz et aussi la réouverture de l'ancienne polyclinique, avec un service de maternité, mais le président de l'APC et certains membres ont incité d'autres habitants à nous empêcher de faire un acte légal (la protestation pacifique) garantie par la Constitution algérienne», nous a déclaré Allout Khaled, un des jeunes protestataires. Le président de l'APC de Sidi Makhlouf indique que les raisons de cette protestation sont infondées, «l'ancien siège de la polyclinique est devenu une salle de soins après l'ouverture de la nouvelle polyclinique et il compte un médecin stable et trois infirmeries. Par ailleurs, la commune n'a pas d'entreprises qui permettraient d'ouvrir une annexe de l'ANEM, alors que les chômeurs locaux bénéficient des offres d'emploi dont l'ANEM que Laghouat reçoit…», nous a précisé ce responsable. Pour mémoire, les mêmes jeunes mécontents ont organisé une protestation lors de la dernière visite du wali de Laghouat dans la commune, en raison de ce qu'ils qualifient de «mépris total affiché envers leurs doléances». Chose qui a été niée carrément par le wali de Laghouat, qui a affirmé qu'il s'est montré disposé à écouter toutes les doléances des habitants de Sidi Makhlouf. Ces derniers se sont exprimés librement et ont exposé tous leurs problèmes, qu'ils soient d'intérêt général ou privé.